Jean-Loup Longnon
Cédant à ses démons, Jean-Loup Longnon a reformé son Grand Orchestre ! Il a donc rassemblé un large effectif de jeunes musiciens de grande maitrise. Structuré autour de nouvelles autant que d’originales explorations de quelques grands classiques du jazz, le répertoire du Grand Orchestre perpétue une tradition d’enthousiasme festif autant qu’exigeante et recherchée. … » un peu comme si Thad Jones et Ravel dinaient chez le diable ! « …
LONGNON BIG-BAND TEASER (Jean Loup Longnon)
Et Voici en quelques extraits, un aperçu en 5mn28 du répertoire du LONGNON BIG-BAND. Les thèmes : « ENCORE DU BOP », "TELS A VIVRE », « LE CURE DE CAMARET », « ISTANBOUNCE » et « STEP TO THE BOP » y sont ainsi survolés… Mais, bien sûr, rien ne vaut les versions intégrales !
ENCORE DU BOP (Jean Loup Longnon)
« Concerto pour orchestre " inspiré de l’écriture de Thad Jones, ENCORE DU BOP est bâti sur une structure dite « Anatole », autrement appelée « Rythm change ». Les sections de saxes et cuivres s’y livrent un combat sans merci, laissant toutefois la part belle à de nombreux solos de sax-tenor, trombone, trompette, piano et batterie.
ISTANBOUNCE (Jean Loup Longnon)
Morceau phare du LONGNON BIG-BAND, cette composition polymorphe est un vibrant hommage à la fascinante ville d’ISTANBUL. Après un début mettant à l’honneur le big band puis le tenor-sax, durant la partie centrale le Big-Band est traité à la façon d’un orchestre symphonique. Les thèmes y font alors l’objet de complexes contrepoints et développements, souvent traversés par l’influence de Ravel, Duruflé et Bartok, puis reviennent au jazz en crescendo avant que quelques derniers effets symphoniques précédent un final en apothéose.
STEP TO THE BOP (Jean Loup Longnon)
Traditionnellement »prononcé » en fin de concert, ce discours en « scat-singing » fait d’onomatopées délirantes sur rythme funk passe en revue, mais à l’envers dans la chronologie, les réminiscences de Tower of Power , Clark Terry, Gabriel Fauré et Count Basie.
Jean-Loup Longnon
Né en 1953 à Paris au sein d’une famille de littéraires et de musiciens, Jean-Loup Longnon étudia tout d’abord le piano, le violoncelle, puis à quinze ans s’orienta vers l’étude autodidacte de la trompette et du jazz, défini avec certitude comme son futur métier.
Cette période d’apprentissage solitaire devait réveler également son interêt pour la composition qu’il mit en pratique avec de petites et moyennes formations puis avec son grand orchestre.
Invité au cours de concerts, festivals, tournées, émissions de radio et de télévision en France, il a aussi joué dans de nombreux pays (Royaume-Uni, Scandinavie, Allemagne, République tchèque, Slovaquie, Bulgarie, Roumanie, Grèce, Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Egypte, Tunisie, Maroc, Île de la Réunion, Île Maurice, Cuba, ainsi qu’au cours de longs séjours au Brésil, en Turquie, à Madagascar en Russie en Israël et aux Etats-Unis).
Ces activités ont occasionné d’importantes rencontres comme avec Dizzy Gillespie, Stan Getz, Winton Marsalis, Clark Terry, Johnny Griffin, Benny Golson, Tania Maria, James Moody, Randy Brecker, Martial Solal, Stéphane Grappelli, Didier Lockwood, Michel Petrucciani, Antoine Hervé, Flavio Boltro, Claude Nougaro, Nicole Croisille…
Egalement très imprégné des œuvres des grands compositeurs du 20ᵉ siècle (Ravel, Debussy, Dutilleux, Fauré, Boulanger, Durufflé, Prokofiev, Berg, Honegger, Roussel, Poulenc, Szimanovsky, bartok ,Stravinsky) Jean-Loup Longnon a aussi réalisé plusieurs partitions pour orchestre symphonique
Prix Django Reinhardt, prix Boris Vian, prix audiovisuel de l’Europe, Django d’or, au fil des années, de clubs en concerts, d’enregistrements en festivals, à travers son jeu inventif et sa présence scénique, il s’est affirmé comme une des créatrices personnalités du jazz en Europe.
« Parmi les plus doués des musiciens français, Jean-Loup Longnon est un équilibriste entre le jazz et le langage symphonique. Son écriture et son jeu me sont aussi précieux que son amitié. » Dizzy Gillespie
« Jean-Loup Longnon, excellent ami, est un trompettiste aux fantastiques facilités que tout amoureux du jazz admirera autant que moi. » Clark Terry
“Un génial poète de la trompette” Ivry Gitlis
« A Nice, il tiendra la dragée haute à Dizzy épanoui, à Stan Getz, à Sonny Stitt qui, tous, l’applaudiront comme un des leurs. » L’Express Magazine